Recherche d’emploi: Les jeunes sont à la ramasse !

« Time is running out. Ghost keeping me alive. I get what it means. You have to survive »
Skip the Use – Ghost.

Selon les chiffres du ministère du Travail, l’année dernière, le nombre de chômeurs a baissé de 107.400 personnes (-3,0 %) en métropole. Mais les jeunes ne sont pas concernés par cette baisse du chômage 🙁

Quels sont les facteurs qui font que les jeunes n’arrivent pas à décrocher un job ? Nous nous sommes penchés sérieusement sur le sujet et avons constaté que les jeunes sont en manque… Mais en manque de quoi exactement ?

1/ Manque de préparation :

Le problème majeur est que les jeunes n’ont aucune connaissance du marché de l’emploi, et encore moins comment il fonctionne réellement – c’est normal direz-vous… Oui et non. Malheureusement, peu d’écoles, de structures préparent « véritablement » nos jeunes à se lancer dans le monde du travail dans le sens propre du terme. Car se lancer dans le monde du travail ne se résume pas uniquement à maîtriser tel ou tel sujet (vente, marketing, ingénierie etc) ou encore tel ou tel outil (logiciel, bench etc.). Force est de constater que certaines écoles n’intègrent pas encore à leurs programmes un module consacré uniquement à la recherche d’emploi, à l’insertion de leurs futurs diplômés dans le monde du travail. En préparant ce sujet, notre Association s’est rapprochée de quelques écoles et universités (commerce, arts graphiques, gestion, sciences humaines) 1 école sur 4 met en place un système de coaching pour accompagner les étudiants dans leurs recherches de stage et un aperçu de la vie professionnelle après les études. A l’ère d’un monde hyper concurrentiel, se lancer dans le monde du travail nécessite une véritable préparation, organisation. Nombre de jeunes une fois sortis du cursus sont livrés à eux-mêmes. C’est bien dommage…

2/ Manque de confiance :

Les jeunes ne font pas confiance aux institutions type Pôle Emploi. A l’ère du Web ∞.0, ils se sentent plus connectés à la réalité que ces institutions. Comme en témoigne Raphaël, 24 ans, fraîchement sorti d’une école de Commerce : « Moi, Pôle emploi, je n’y vais pas ! C’est simple, on est plus in move que la nana cloîtrée dans son box en longueur de journée ! Ce n’est pas de sa faute la pauvre mais leurs méthodes sont comme dit ma mère : has been …». Une fois de plus, les jeunes se débrouillent comme ils peuvent.

3/ Manque de réseau :

Nés avec un Smartphone dans la main, génération hyper connectée, 600 amis sur Facebook, 50 likes en moyenne sur une publication mais certains jeunes sont indéniablement seuls dans leurs recherches de boulot. C’est un paradoxe car on les sensibilise sur les méfaits, les dérives des réseaux sociaux. Mais on ne leur dit pas assez comment exploiter ces réseaux pour qu’ils soient des véritables alliés pour leur vie future. Demander à un jeune d’enlever son insouciance serait une faute morale. Toutefois, comme a dit Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».

4/ Manque de motivation :

Nombres de jeunes baissent les bras car a) la concurrence entre eux est rude et b) les entreprises sont de plus en plus exigeantes sur les critères d’embauche. Comme en témoigne notre vidéo d’introduction, les entreprises cherchent la perle rare, le mouton à 5 pattes. Elles leur demandent d’être jeunes, supra diplômés, ultra connectés, moins ambitieux sur le salaire et pour couronner le tout le jeune candidat doit avoir beaucoup d’expériences ! Euhhh what else ? Il y a de quoi « péter un plomb » et d’ « envoyer tout balader » mentionne Raphaël, notre jeune diplômé. Un sentiment de gâchis et c’est ainsi que beaucoup de nos jeunes cherchent à s’expatrier. Ce cas est loin d’être isolé car comme en témoigne l’infographie ci-dessous réalisée l’année dernière par Courrier Expat, le désir d’ailleurs des jeunes ne fait qu’augmenter. La fuite des cerveaux français est à craindre.

De facto, si un jeune diplômé a accepté de bosser dans un fast food pour financer ses études, après avoir obtenu son diplôme et à défaut d’un job qui correspond à ce dernier, il est prêt à occuper un petit boulot à l’étranger mais surtout pas en France. Car il n’y a pas que l’argent qui motive les jeunes diplômés à partir à l’étranger. La facilité à trouver du travail, la « reconnaissance » de leurs diplômes, la valeur ajoutée en tant que « frenchy » et le bonus de cette expérience à l’étranger lors du retour en France les font sentir « vivants », de garder espoir et surtout de ne pas regretter d’avoir fait des études pour rien.

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Anaislyse, l’Association jeune, jolie et intelligente aussi !

Les jeunes diplômés après tant d’années d’études sont jetés en pâture avec seules armes des acquis théoriques et quelques stages cumulés en un laps de temps. Confirmé par Jean-Marie Marx (Apec) «La moitié des jeunes diplômés ont attendu d’avoir leur diplôme en poche avant d’entreprendre des démarches pour trouver leur premier poste ». C’est effarant…

Les jeunes sont l’avenir de la Nation et chacun peut changer le monde à son niveau. Notre Association Anaislyse spécialisée en Coaching Emploi accompagne les jeunes dans leurs recherches de stage, de 1^er job. A travers différents ateliers, nous les préparons à affronter la vie active. Nous leur donnons la possibilité de poser des questions qu’ils n’osent pas poser dans d’autres circonstances. Nous leur peignons un monde du travail pas toujours glam mais souvent réaliste. Nous aidons les jeunes diplômés à se forger un caractère et à trouver leurs places dans un univers par moment austère. Nous les préparons à esquiver les coups bas, à chercher le côté sympa pour dire haut et fort que « le travail c’est la santé » (sauf l’été) !!! 😀